Personnalité

Fiona (sa femme)

On s’est rencontré en 2008 au Club Med. Il était venu passer ses vacances en Corse, moi je travaillais là-bas pour la saison estivale. A la base il ne devait rester que 15 jours. A la fin de son séjour, il est parti pendant une semaine comme prévu, puis il est revenu me voir une semaine de plus. Au départ, je ne savais pas qu’il était footballeur.
A la fin de mon travail saisonnier, il revenait me voir à chaque fois qu’il avait un jour de repos. Puis il a fini par me demander de le rejoindre à Lille. Yohan est quelqu’un de très gentil et de très généreux. Si nous sommes mariés, je ne l’influence pas dans ses choix de carrière. J’essaye simplement d’être la plus objective possible, de lui dire quand il a été bon ou pas. Je suis surtout là pour le soutenir comme j’ai pu le faire auparavant.
Le souvenir le plus fort que je garde avec lui au travers de sa carrière restera le doublé Coupe Championnat en 2011. Pendant la soirée qui a suivi la finale de Coupe de France, j’ai vu Yohan content, mais pas tout à fait heureux. Je sentais bien qu’il restait concentré sur le titre, qu’il voulait vraiment remporter le championnat. Quand ils l’ont fait une semaine après, ça a vraiment été une délivrance pour Yohan. J’étais contente pour lui, contente de voir que le travail avait fini par payer, car c’est quelqu’un qui mérite tout ce qu’il a et qui ne le doit qu’à son travail. Je suis fière de Yohan, fière de son évolution car il fait toujours plus d’efforts dans l’optique d’être toujours meilleur.

Geoffray (frère)

Petits on était très proches. Il y a quand même eu quelques disputes mais on faisait vraiment tout à deux. Que ce soit les cours ou en dehors quand on jouait dans le jardin... nous avons énormément de souvenirs ensemble. Le mercredi, on savait à peu près à quelle heure rentrait notre mère, du coup une demi heure avant qu’elle arrive, on rangeait tout et on allait prendre notre douche pour lui faire croire qu’on était sages. Mais elle voyait tout de suite qu’on avait joué en regardant l’état du jardin. Même si on a cassé quelques vases dans la maison, elle n’a jamais eu de problèmes avec nous Avec Yohan on rêvait tous les deux de devenir des joueurs professionnels. Mais quand on jouait ensemble, c’était lui le plus fort.

Maintenant que Yohan a fait du football son métier, il me donne beaucoup de conseils sur la manière d’aborder les matches, les différents évènements. Pour ce qui concerne le jeu, on a énormément de ressemblances. On joue quasiment au même poste (Yohan est un peu plus défensif que moi).On adore le redoublement de passes, les transmissions courtes et longues. Je suis fièr de Yohan car il n’a jamais changé depuis qu’il est chez les pros, il ne m’a jamais mis de côté, que ce soit moi ou les proches, il est resté le même. Il m’envoie souvent des maillots. Celui qui m’a fait le plus plaisir c’est celui de Park Ji Sung, quand il avait joué au Stade de France en 2005 en Ligue des Champions contre Manchester. Je ne lui avais pas demandé, mais il m’a fait la surprise en me l’offrant après le match. Cela m’a beaucoup touché. Le souvenir le plus fort que je garde de Yo, c’est lorsque notre père était entraineur de Tourcoing. Le dimanche, on allait échauffer le gardien ensemble. Ça reste un souvenir simple, mais très cher, un moment que l’on garde pour nous deux et que je n’ai jamais oublié, malgré l’évolution de sa carrière.

Sebastien Pennacchio (Ami)

Avec Yohan, on s’est connu très tôt, car on jouait dans le même club étant petits : le Tourcoing FC. J’ai ensuite rejoint le centre de formation de Lille avant que Yohan ne l’intègre à son tour. Comme nous sommes restés chez nos parents durant cette période, le club avait mis en place un système de navette, qui nous emmenait le matin à l’entrainement et nous ramenait le soir chez nous. Donc tous les matins, à 7h05, on se retrouvait dans le bus. C’était il y a quinze ans, mais depuis nous sommes toujours restés en proche.

Aujourd’hui pour moi, Yohan, c’est tout simplement la classe. Je joue avec la réserve du LOSC, et Yo représente la carrière que j’aurais voulu faire. C’est quelqu’un de simple, d’abordable et qui sportivement a déjà fait de superbes choses. Même si je suis plus âgé que lui, il reste un joueur modèle.

C’est le type de joueur que chaque entraîneur ou chaque coéquipier aimerait avoir dans son équipe. Et puis en tant qu’homme, c’est quelqu’un de très respectueux, qui ne prend personne de haut. Si les joueurs ont tendance a changé en atteignant le haut niveau, c’est tout le contraire pour Yohan. On s’est vraiment rapproché ces dernières années et cela prouve qu’il n’a pas pris la grosse tête.

De toutes façons, lorsque l’on voit les membres de sa famille, on comprend pourquoi il n’a jamais changé. C’est aussi pour cela, je pense, que Yohan jouera dans l’un des quatre plus grand club de Premire League dans le futur. Newcastle est un très grand club, qui lui permet de franchir un pallier, mais je pense qu’il finira par intégrer l’un des meilleurs clubs du monde.

Pour ce qui est de Lille, il a laissé une très bonne image de lui en partant. Ça restera un enfant du club qui a réussit. Tout le monde rêverait d’avoir sa carrière et au club, il est souvent cité comme exemple. La dernière fois encore, lorsqu’il est passé à Luchin, j’ai pu me rendre compte à quel point il était apprécié. Les personnes qui travaillent au club sont très content pour lui. C’est un signe car malgré la réussite, il n’a jamais suscité de jalousie, ce qui prouve qu’il a toujours fait ce qu’il fallait, aussi bien sur le terrain, que dans la vie.